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Combien d’entre nous n’aimons pas notre boulot ? Combien d’entre nous faisons quelque chose de 9h à 17h que l’on n’aime pas. Quelque chose qui ne nous correspond as, quelque chose qui ne répond pas à nos propres attentes.

Et pourtant, malgré ce mal être que l’on expérimente chaque jour, on continue de se lever chaque matin pour aller au même endroit. Et on le fait dans l’espérance que cette situation va s’améliorer ou va changer pour le mieux. Mais cela n’est pas possible, parce que le fait de te forcer quotidiennement à faire quelque chose que tu n’aimes pas, quelque chose qui ne répond pas à tes attentes, qui n’est pas en accord avec qui tu es, qui ne correspond pas à tes propres valeurs, la seule chose que cela va faire c’est cultiver ce mal être qui est en toi. Alors, malgré tout ça, pourquoi est-ce qu’on continue à agir ainsi ? Tout simplement, cela est dû à notre peur du changement, notre peur du futur. Si on quitte notre travail dans lequel on ne se sent as bien, on ne sait pas de quoi va être fait la suite. On ne sait pas non plus quand est-ce qu’on va trouver un nouveau boulot, combien est-ce qu’on va gagner, de quoi va être fait le futur. Non. On part dans cette imagination du futur qui nous fait peur. Dis-toi que tu ne peux pas prévoir ce qui va se passer dans une minute, alors n’essaye pas de prévoir ce qui va se passer demain, ni même dans un mois ou dans un an. Ce n’est pas possible. C’est bien d’avoir une vision mais reste concentré dans ce que tu fais là maintenant.

Ce que j’ai réalisé, c’est que notre peur du futur, c’est notre prison. Ce qui nous enferme et ce qui nous empêche de matérialiser la vie souhaitée, c’est de vivre pleinement notre propre expérience de vie, notre propre légende personnelle. Mais à la fois cette situation que l’on expérimente, notre situation de mal être dans notre boulot, c’est à la fois notre sécurité. Parce que c’est ce qui nous permet de ne pas aller affronter nos peurs, de ne pas sortir de notre zone de confort et aller tenter quelque chose de nouveau. Mais si on ne le fait pas, on reste dans cette situation dans laquelle on se trouve. Et un jour plus tard, on se réveil et on se dit, merde qu’est-ce que j’ai fait pendant toutes ces années ? Et en général les gens qui se réveillent, ils se réveillent à la retraite, quand ils n’ont plus assez d’énergie pour matérialiser la vie souhaitée. Et ça c’est bien dommage. Et tout ça pour une raison, l’argent. Pour être plus exacte, c’est la sécurité que l’argent nous apporte. Cette illusion de sécurité, pour être davantage précis. Cette sécurité, tu l’as à travers ton propre esprit, tu ne l’auras jamais à travers l’argent. Pose-toi une question, est-ce plus important l’argent que je gagne à la fin du mois, ou ce que je ressens à chaque instant. Pour ma propre expérience, ça m’est déjà arrivé de travailler, que ce soit en Australie, en France ou en Californie et de gagner plusieurs milliers d’euros chaque mois, vraiment. Et pourtant, je n’avais pas autant de sourire tout au long de la journée que quand j’ai décidé de quitter tous ces boulots là et de travailler dans l’humanitaire. C’est vrai, quand je travaillais avec Fred Relous Fondation ou quand je travaillais avec Médecin sans Frontière, je gagnais 2 fois moins, voir presque 3 fois moins d’argent. Mais ce bonheur que j’expérimentais, cette joie que je vivais, de faire ce que je faisais et de savoir que j’avais un impact positif sur la condition humaine, il n’avait pas de valeur. Et il n’a toujours pas de valeur.

Donc, ce que tu dois savoir c’est, ton bonheur tu le mets à quelle échelle de priorité ? L’argent tu le mets où dans ta liste de priorité ? Est-ce que ton bonheur va en haut de la liste ou c’est l’argent ? Parce que si c’est l’argent, tu vas te perdre dans cette illusion, le temps, tu ne le récupères pas, l’argent ça va, ça vient, c’est facile à s’en aller, c’est facile à récupérer aussi. Peut-être pas la même quantité, mais le temps tu as beau faire ce que tu veux, tu ne le récupèreras pas. Donc utilise-le de la meilleure des manières.

Après pourquoi on a du mal à créer ce changement ? Malgré tout ce que l’on sait, tout ce que l’on vit dans notre travail dans lequel on a marre de se lever le matin, on a marre de stresser pour aller bosser, on a marre de penser au boulot. Et pourtant, on fait la même chose quotidiennement. Alors, je pense selon moi, qu’on a une mauvaise définition des situations dangereuses et des situations effrayantes. Je te donne un exemple. Tu as déjà fait de l’escalade, sinon visualise quelqu’un qui fait de l’escalade. Cette personne, quand elle descend en rappel, elle se jette dans le vidé, donc ça peut être effrayant, mais en soi cela n’est pas du tout dangereux. Car, la corde qui te retient peut soutenir le poids de plusieurs personnes. Alors que, je te montre une situation différente, tu marches autour d’une montagne enneigée, il y a une inclinaison de 35°, le soleil brille, le ciel est bleu, c’est magnifique, ce n’est pas effrayant du tout, tout se passe bien, happyness. Sauf que c’est extrêmement dangereux, parce que le soleil chauffe, il va faire fondre la neige, il risque d’atteindre une couche de glace. Et si cette couche de glace se met à fondre, l’eau va lubrifier le tout et par la suite tu as une avalanche. Donc la morale de l’histoire c’est que, rester dans notre petit confort, dans ce boulot que l’on expérimente jour après jour, qui ne nous convient pas, ce n’est pas effrayant, on s’y sent bien, c’est notre petit confort, notre zone de sécurité, « tout se passe bien » du point de vu extérieur, aux yeux des autres. Mais au final, intérieurement, on sait qu’il y a ce mal être là, et on voit comme étant dangereux le fait de quitter notre travail. Alors qu’en fait, ce qui est dangereux, c’est le fait d’y rester et de réaliser plus tard qu’on n’a pas eu le courage de prendre nos jambes et d’aller dans une direction différente, de faire en sorte de matérialiser la vie souhaitée. Si tu te sens bloqué en ce moment dans le travail que tu fais, dans sa situation si tu n’as pas de travail. Si tu te sens bloqué, c’est uniquement parce que tu as décidé de l’être. Si tu te sens libre, c’est parce que tu as décidé de l’être. Si tu te sens heureux, c’est parce que tu as décidé de l’être. Toutes les images que tu as dans ton mental déterminent ce que tu vas expérimenter dans te journée.

Donc si tu n’aimes pas ton travail, change le, ou alors crées en un qui est à ton image. Mais ne reste pas dans cette condition dans laquelle tu ne te trouves pas, dans laquelle tu ne te sens pas bien. Parce que si toi tu ne te sens pas bien, les gens que tu apprécies vont recevoir cette énergie négative, du coup, ce n’est pas cool. Il y a des gens que tu aimes et tu leur transmets ce mal être que tu expérimentes. Si tu veux penser à toi, changes dès maintenant. Il n’est pas encore trop tard, il n’est pas encore trop tôt, appel ton patron tu lui dis, bon j’ai changé d’avis, ce matin je ne viens pas. Ok ? Tu es libre de tes propres choix. Prends les bonnes décisions et dis-toi juste une chose, l’argent ne fait pas le bonheur. J’ai eu plein d’argent, j’ai voyagé aux quatre coins de cette planète, il y a des fois je me trouvais dans une destination magnifique, ce n’est pas pour autant que j’avais de la joie à l’intérieur de moi. Il y a des fois je me trouvais dans des endroits plus ou moins insalubre, je vivais dans un van, j’étais pommé au milieu de nulle part, et j’ai expérimenté une joie en moi que je ne peux même pas exprimer avec des mots. Donc fais en sorte que le bonheur, ce que tu ressens, soit au top du top de ta liste de priorité et le reste, ça viendra tout seul. Prends soin de toi, ais confiance en toi et on se voit bientôt.

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